jeudi 2 mai 2024

Expo Saint-Ciers du Taillon/Delannoy : les résultats de sa dernière prise de sang...

Organisé par l’association Arts et culture de Saint-Ciers-du-Taillon que préside Danie Chérat, le vernissage de l'exposition de Didier Delannoy avait lieu mardi 1er mai, réunissant un nombreux public dans la salle des fêtes. Expo à découvrir jusqu'au 5 mai

Mardi, l'indicible Delannoy a dévoilé les résultats de sa dernière "prise de sang" (titre de son expo). Un sang qui bouillit dans ses veines quand la tension monte, les conflits, le climat, la maltraitance, le viol, ce loup qu'est l'homme pour l'homme et la femme. De sa courageuse démarche, sont nés des tableaux dont un grand format rappelant les cavaliers de l'Apocalypse (mort, famine, guerre et conquête). En découle une prise de conscience qu'il a couchée sur la toile. Les corps se réveillent, se cherchent, se resserrent, se déchirent. La vie en rose, c'est pour quand ? semble dire cette entité qui pleure sur un genou d'azur. 

« Dégoûts et douleurs, vie d'art haché, l'alter raté, l'ego qui déconstruit, masses sacrées en terres minées, folie défoliante, ires irradiantes, vilénies avilissantes, serments parjures, crédos crados... lors les corps churent ! » résume l'artiste qui manie le jeu de mots depuis des lustres. Après une série dédiée à l'Andalousie présentée à Usseau, il a changé de décor, collant avec une actualité sans cesse plus préoccupante. Certains traits rappellent ses tout débuts quand il aimait à déstructurer ses portraits. Son style a évolué en courbes douces, sans perdre pour autant sa pugnacité picturale. 

Danie Chérat et Didier Delannoy
Un nombreux public lors du vernissage

A voir jusqu'au 5 mai à la salle municipale, " Le sheraton" de Sant-Ciers du Taillon !

• Professeur à l’association jonzacaise La Barbouille, Delannoy a salué (entre autres) la présence dans la salle de Bernard Cellou, Gérard Jaulin, Jehan de Villiers, artistes. 

"Prise de sang" Didier Delannoy 2024

lundi 29 avril 2024

Animations à Mortagne : marché de la création, théâtre, brocante du Téléthon

• MARCHÉ DE MORTAGNE-SUR-GIRONDE  TOUS LES DIMANCHES MATIN

Tous les dimanches matin de 8h à 13h sur la place Bel Air qui offre un des plus beaux points de vue sur l’estuaire de la Gironde. Chaque dimanche, des producteurs et commerçants locaux vous proposeront un large choix de produits pour le plaisir de tous !

• BROCANTE DU TÉLÉTHON DE L’ESTUAIRE & MARCHÉ D’ARTISANS D’ART

MERCREDI 1er MAI 2024 sur le port

Organisés par le téléthon de l’estuaire de 8h à 18h toute la journée, ouverts aux professionnels et aux particuliers tout autour du port. L’intégralité des bénéfices sera reversée au Téléthon

Tarif exposants : 3 € le ML Inscriptions à l’office de tourisme au 05 46 08 17 66  ou au 06 74 29 34 23

Buvette et restauration rapide sur place 

Accueil des exposants à partir de 7h

• CAFÉ-THÉÂTRE VENDREDI 3 & SAMEDI 4 MAI à 20 h 30

Les Baladins de l’Estuaire de Mortagne-sur-Gironde présentent à la salle de l’ancien cinéma « Les Belles-sœurs », comédie d’Eric Assous. Tarif adultes 8 € - 12 à 18 ans 5 € - Gratuit pour les moins de 12 ans

Buvette et petite restauration sur place. Réservations et renseignements au 06 64 24 68 37

• MARCHÉ DE LA CRÉATION SAMEDI & DIMANCHE 25 ET 26 MAI 2024

Organisé par l'Atelier Brocante de la Minoterie sur le port de Mortagne de 10 h à 19 h

Peinture, photographie, céramique, sculpture, bijoux, poésie, bande dessinée, arts décoratifs, etc…

Réservations au 06 72 55 25 06 / 06 87 76 30 66

mercredi 24 avril 2024

Nécrologie/Madeleine Chapsal : « Les Chapsal et la ville de Saintes : une longue et belle histoire d’amour »

L'écrivaine Madeleine Chapsal s'est éteinte en mars dernier à l'âge de 98 ans. Auteur de nombreux romans, elle était bien connue à Saintes dont elle était devenue citoyenne d'honneur en 2015. A cette occasion, son brillant parcours avait été salué. Dans la cité santone, la famille Chapsal a laissé une empreinte indélébile. 

Retour sur cet évènement en 2015. Madeleine Chapsal avait alors évoqué de nombreux souvenirs 

« Mardi, le conseil municipal a fait citoyenne d'honneur de la ville de Saintes l'écrivain Madeleine Chapsal. Un moment d'émotion salué tant par les élus que le public venu nombreux. On connaît surtout Madeleine, l’écrivain, mais avant elle, toute une lignée de Chapsal a porté ce nom, dont Fernand qui fut ministre et maire de Saintes pendant vingt ans. Confidences…

«  Les Chapsal et la ville de Saintes : une longue et belle histoire d’amour  » : Madeleine Chapsal en est à la fois le témoin et l'ambassadrice. Cette famille, elle la porte dans son sang. Elle irrigue ses veines et les personnages qui l’ont précédée ont laissé en elle une empreinte indélébile.

Évoquer sa famille l’amuse, tout d’abord parce qu’elle est une femme. S’exprimer librement, quand on porte jupon, n’a pas toujours été chose aisée. «  Longtemps, les femmes ont été dans l’ombre. Si mon arrière-grand-père me voyait, il en ferait une maladie !  ». Le ton est donné. L’un des charmes de Madeleine Chapsal est d’avoir banni la langue de bois de son vocabulaire !

Cyprien, l’arrière-grand-père en question est originaire d’Aurillac dans le Cantal où son père est coutelier. Professeur de lettres, il a exercé à Limoges, avant d’être nommé au collège de garçons de Saintes dont il est devenu Principal. «  Avec Sophie, son épouse, ils ont acheté la maison de la rue Saint-Maur que j’habite actuellement. Ils n’y sont venus qu’à la retraite. Auparavant, ils occupaient le logement de fonction de l’établissement  ». Après une vie bien remplie, Fernand s’est éteint à Saintes à l’âge de 73 ans. Son épouse lui a survécu vingt ans.

Fernand ou la renaissance de Saintes 

Parmi leurs enfants, se trouve Fernand, né en mars  1862  : «  C’était un bon élève. Il avait une puissance de travail et une clarté d’esprit remarquable  » souligne Madeleine Chapsal.

Il fait ses études à Paris où il devient docteur en droit. D’abord inscrit au Barreau, il entre au Conseil d’État dont il a réussi le concours d’entrée (il s’est classé deuxième). Il a 25 ans et sa carrière sera exemplaire. «  Je sais beaucoup de choses à son sujet car il a laissé une correspondance abondante. De nos jours, on croit communiquer efficacement grâce à Facebook ou Twitter, mais ces lettres sont plus riches en information que tous nos vecteurs habituels  ».

Quels postes a-t-il occupés ? La liste est longue. Membre du Radical Socialiste, il a été sénateur de la Charente-Maritime de 1921 à 1939 et vice-président de cette docte assemblée. Maire de Saintes de 1919 à 1939, il a laissé son nom au jardin public et à une rue de la ville.

Il s’est largement investi dans les chemins de fer, l’adduction d’eau, l’électrification rurale et a fondé, dans le département, l’une des premières caisses régionales de Crédit Agricole Mutuel. «  Toutefois, malgré les actions qu’il a conduites, les municipalités qui se sont succédé à Saintes n’ont pas eu la réelle volonté d’honorer sa mémoire  » regrette sa petite-fille.

Il a par ailleurs occupé de multiples fonctions dans la haute administration de la Troisième République, notamment directeur du Service du Ravitaillement Civil pendant la Première Guerre Mondiale. S’y ajoutent trois ministères, le Commerce et l’Industrie en 1926 dans le gouvernement d’Aristide Briand, le Commerce de juin  1937 à janvier 1938, puis l’Agriculture de janvier à mars 1938 sous Camille Chautemps.

Par son parcours politique, Fernand a incontestablement marqué la famille Chapsal. «  Mon grand-père était l’homme, non des promesses fumeuses, mais du réalisme fécond. Et si ses grandes connaissances lui permettaient de se pencher sur tous les problèmes, son bon sens voyait immédiatement la forme dans laquelle les projets pouvaient se concrétiser, à moindre frais. Il a contribué à la renaissance de Saintes  ».

Madeleine garde de son illustre aïeul un souvenir ému et nuancé : «  Je crois que les enfants ne l’intéressaient pas. Il ne m’a jamais vraiment adressé la parole  ». 

Tel père, telle fille ! 

L’un des fils de Fernand, Robert, né en 1895, n’est autre que le père de Madeleine Chapsal. «  Lui et son frère étaient un peu complexés face à leur père. À peine revenus de la guerre où ils avaient combattu courageusement, il leur a dit qu’il fallait commencer à travailler  ».

Robert est le contraire de Fernand  : « il aime la douceur de vivre !». Après avoir été attaché d’ambassade, il rejoint la Cour des Comptes. «  Quand ma mère est tombée enceinte, il l’a épousée. Elle appartenait à la maison de couture de Madeleine Vionnet  ».

Le couple finit par se séparer : «  Papa nous prenait tous les quinze jours et l’été, ma sœur Simone et moi passions un mois à ses côtés dans la maison de Pontaillac. Souvenirs merveilleux ! C’est là que j’ai appris à nager. Quand j’étais à Paris, j’étais le plus souvent avec ma nurse. Heureusement, Grand-mère vivait à la maison  ».

Madeleine voue une belle admiration à son père : «  il était beau, soucieux de sa personne, soigné, élégant  ». À la fin de son existence, qui fut très longue, il déclarait : «  Plus rien ne m’étonne car j’ai vu tout et son contraire. À mon âge, il ne reste que l’émerveillement  ». "Il avait dansé dans les boîtes de nuit de Buenos Aires, porté le fez à Istanbul, représenté la France à l’enterrement de l’impératrice Eugénie, emprunté le premier métro à Paris et failli mourir dans la boue d’une tranchée à Verdun". Ces moments sont relatés dans le livre «  Cent ans de ma vie  » que Madeleine a préfacé. Seul bémol, il n’est jamais parvenu à se faire élire maire de Saintes, contrairement à son père ! Son frère, qui avait fait Centrale, a été directeur chez Saint-Gobain.

Nous arrivons tout naturellement à Madeleine Chapsal. La présenter serait lui faire offense. En effet, sa notoriété est grande, de son métier de journaliste à l’Express à la publication de romans. Jean-Jacques Servan-Schreiber, avec qui elle a été mariée quinze ans, est resté dans son cœur : «  Il a lancé Michèle Cotta, Catherine Nay, Françoise Giroud. Il ne faisait pas de distinction entre les hommes et les femmes ; seuls comptaient le talent, la force de travail. Il donnait des conseils. Quand il avait repéré une bonne plume, il la recrutait. Au journal, personne ne se plaignait. Nous étions tous honorés d’appartenir à l’Express qui s’était taillé une belle réputation depuis sa création en 1953  ». 

Ses débuts au journal l'Express, aux côtés de François Mauriac

Madeleine réalise moult interviews dont celles de Saint-John Perse et Jacques Lacan. «  J’ai toujours préféré la littérature et la psychanalyse à la politique  » explique-t-elle. Et d’ajouter : «  J’avais la fâcheuse tendance à dire ouvertement ce que je pensais. En politique, cette attitude n’est pas forcément appréciée  ».

Ses débuts au journal l'Express (archives)

Peuplée de beaux moments et de situations difficiles, la vie de Madeleine Chapsal s’est écoulée entre Paris, les maisons du Limousin, de Saintes et l’Île de Ré… et bien sûr dans les salons littéraires et sur les plateaux de télé. Elle a pansé ses plaies. Elle en a fait des livres où de nombreuses femmes se sont reconnues. Et puis est arrivée la disparition tragique de David, «  son fils adoptif  », l’un des quatre enfants de Sabine et Jean-Jacques Servan-Schreiber. Une épreuve douloureuse qu’elle a exorcisée en lui dédiant un ouvrage touchant. Son écriture y est limpide, émouvante de vérité.

A l'origine des Marchés Romanesques qui attirent à Saintes chaque année des auteurs de renom aux côtés des Soroptimist, Madeleine Chapsal poursuit son aventure littéraire qu'elle auréole de jardins secrets comme le dessin. Vous pouvez découvrir ses créations au Relais du Bois Saint Georges où elle donnera une conférence vendredi prochain sur les grands hommes qu'elles a côtoyés "De Céline à Malraux, ces grands écrivains que j'ai fait parler" ».

2015 : Jean-Philippe Machon, alors maire, a remercié Madeleine Chapsal de contribuer au rayonnement de la ville de Saintes de par ses nombreuses activités et implications
Madeleine Chapsal a reçu cette médaille de la ville de Saintes avec émotion. Une reconnaissance qu'elle a dédiée aux membres de sa famille dont Fernand, qui fut ministre et maire de Saintes 

Directrice de l'Académie de Saintonge de 1992 à 1996, Madeleine Chapsal a publié en 2018 ses mémoires, "Souvenirs involontaires" chez Fayard.

En mai 2019 à l'âge de 93 ans, elle a épousé son compagnon Jean-Marc Vallet. Décédée en mars dernier au Pouliguen en Loire-Atlantique à l'âge de 98 ans, elle repose au cimetière Saint-Vivien de Saintes.

Chère Madeleine, nous ne vous oublierons pas.

Gémozac : Jacques Dassié, créateur de l'archéologie aérienne dans la région, nous a quittés

C'est avec tristesse que nous apprenons le décès de Jacques Dassié à l'âge de 96 ans. Ingénieur et archéologue aérien, il avait reçu le Grand Prix de l'Académie de Saintonge en 1997. Découvreur de la ville gallo-romaine de Novioregum au Fâ de Barzan et d'un camp militaire romain à Aulnay (entre autres), la recherche lui doit beaucoup. Jacques Dassié a fait avancer l’histoire de la région et nous lui disons un énorme merci !


 L'Académie de Saintonge retrace sa carrière

Ingénieur électronicien, il est le créateur de l'archéologie aérienne dans l'ancienne région Poitou-Charentes. Sa méthode de prospection est décrite dans son manuel d'archéologie aérienne (Technip, 1978). Depuis l'aérodrome de Pons, il découvre plus de deux mille sites archéologiques régionaux inconnus, ou mal connus, avant lui. Cela concerne en particulier les camps fortifiés saintongeais du Néolithique avec les portes en pinces de crabe, la découverte de très nombreux fossés circulaires des enclos rituels funéraires protohistoriques des âge du Fer et du Bronze et traces de substructures de l'époque romaine comme celles de Novioregum à Barzan, du camp militaire d'Aulnay-de-Saintonge et de l'amphithéâtre en rase campagne de Saint-Georges-du-Bois.

Ces sites, qui révèlent une histoire souvent ignorée avant ses travaux, sont localisés avec précision lors des prises de vues aériennes, grâce aux différences de couleurs dans la végétation, vers juin, lorsque les céréales sont en cours de maturation et de préférence en période sèche. Ces travaux sur le terrain sont ensuite répertoriés sur ordinateur avec une grande minutie, comprenant pour chaque site les photos aériennes, le plan, les informations connues sur le site et éventuellement les principaux résultats des fouilles.

Plus de deux cent mille documents sont ainsi conservés dans son ordinateur. Son site internet Archaero est le premier au monde consacré à l'archéologie aérienne ; il est également l'un des plus visités des Charentes. En 1997, il reçoit le grand prix de l'Académie de Saintonge pour l'ensemble de son œuvre et, deux ans plus tard, en est élu membre en remplacement de Thomas Narcejac. Il occupe son siège  jusqu'en 2016 où, nommé académicien honoraire, Jean-François Girard, professeur de médecine, lui succède.

Retraité, il poursuit ses travaux en archéologie mais pas seulement... puisqu'il publie sur les insectes de son jardin "Merveilleux habitants de nos jardins entre Loire et Gironde". De bonne rencontre, il laissera le souvenir d'un homme passionnant et passionné, toujours prêt à partager ses connaissances. Qu'il repose en paix.

Nous adressons nos sincères condoléances à son épouse, ses enfants et à toute la parenté. Son inhumation a eu lieu le 19 avril au cimetière de Gémozac.

Jacques Dassié au Paléosite consacré à Néandertal
• Un conférencier passionnant : 
Souvenir d'un échange au Paléosite de Saint-Césaire en 2009. 
Devant un public nombreux, il avait évoqué ses quarante ans de prospections archéologiques aériennes qui lui ont permis de découvrir la richesse du patrimoine charentais. Ainsi, du ciel, il a vu les fondations de la grande cité gallo-romaine de Barzan et le moulin du Fâ. Sans compter bon nombre de trouvailles qui ont entraîné des fouilles sur le terrain. D’avion, en effet, et selon la saison, on peut repérer des empreintes, des murs, des fossés invisibles quand on se trouve au sol. 

vendredi 19 avril 2024

Jonzac/Carmes : « Les mots du silence », une exposition à ne pas manquer

Jusqu’au 24 avril, le cloître des Carmes accueille l’exposition photographique de Jennifer Lescouët. L’artiste invite le public à écouter « les mots du silence ».

Lors du vernissage, mercredi dernier

La surdité dont elle a été atteinte dans son enfance est à l’origine de la démarche de Jennifer Lescouët, jonzacaise d’adoption. Cette différence lui a permis d’entrer de l’autre côté du miroir, d’en partager les émotions et les interrogations. 

Durant l'adolescence, elle reçoit un appareil photo, source d’évasion : « Grâce à la photographie, je ne m’ennuyais plus lors des réunions familiales. Je n’arrivais pas à suivre les conversations, alors je prenais des photographies. J’essayais de deviner de quoi on parlait en observant les mimiques des visages ». Entendant de nouveau et forte de son expérience, elle choisit de se consacrer à cet art en étudiant à l'école de photographie EFET. Quoi de plus motivant pour son projet de fin de scolarité que d’exprimer ses sensations, ce qu’elle a vécu quand elle était dans le monde du silence. Elle réalise alors une série de clichés où chaque sujet emploie le langage des signes qu'elle a appris. Le temps de pause et le flash permettent de détailler le mouvement des mains, d’analyser le geste, de l’immortaliser en accompagnant cette parole qui ne demande qu’à être partagée. A noter la qualité des tirages en noir et blanc.

Jennifer Lescouët, une photographe talentueuse

"Les mots du silence", une exposition à visiter dont se dégage une extrême sensibilité.

• Jusqu’au 24 avril de 14 h 30 à 18 h 30 cloître des Carmes Jonzac. Entrée libre